Cela fait déjà sept mois que ma boule de poils embellit ma vie. Sept mois qu'elle m'accompagne où que j'aille.
Les activités culturelles ne font bien évidemment pas exception. Je les ai introduites peu à peu, avec précaution, ne sachant pas du tout comment Yuka réagirait.
Ceci dit, une remarque s'impose. Ce n'est pas parce que le chien-guide a un droit d'accès sur tout endroit public et a fortiori lors de toutes nos activités qu'il faille user et abuser de ce «privilège». Lorsque je déclare que Yuka me suis où que j'aille, j'entends par là qu'elle assiste aux activités que je sélectionne en tenant compte des besoins inhérents à son espèce.
Il y a deux manières de faire : soit le détenteur est un grand fana de discothèques, de concerts du style métal, de films d'actions, etc. et dans ce cas il s'organise pour faire garder son chien-guide à l'abri de ces sur-stimulations sensorielles (a priori, nos chiens-guides n'ont pas été formés pour rester seuls, ils n'ont pas été habitués à l'être des heures durant d'où la nécessité de les faire garder si notre absence dure longtemps), soit le détenteur sélectionne ses activités en fonction de celles qui lui paraissent raisonnables de manière à ce que son chien ne soit pas soumis à un stress excessif.
C'est dire que l'anticipation est un facteur important pour tout détenteur de chien-guide. Il convient de bien nous renseigner avant de prendre part à des activités potentiellement bruyantes, rassemblant des foules afin de pouvoir déterminer si, en décidant d'y aller avec notre chien, nous l'exposerions à un stress excessif. Il est également prudent, en retenant nos places, de prévenir de notre intention de venir avec un chien-guide. La loi est de notre côté mais certains ne la connaissent pas (ou ne veulent pas la connaître). Ceci de manière à éviter d'être refoulé le moment venu.
La première activité à laquelle David et moi nous sommes rendus fut un concert en plein air, dans notre quartier : dans la cour de notre précieux marché de la ferme de Budé. Nous savions que nous pourrions repartir si cela s'avérait nécessaire.
Les activités culturelles ne font bien évidemment pas exception. Je les ai introduites peu à peu, avec précaution, ne sachant pas du tout comment Yuka réagirait.
Yuka à l'Am Stram Gram |
Ceci dit, une remarque s'impose. Ce n'est pas parce que le chien-guide a un droit d'accès sur tout endroit public et a fortiori lors de toutes nos activités qu'il faille user et abuser de ce «privilège». Lorsque je déclare que Yuka me suis où que j'aille, j'entends par là qu'elle assiste aux activités que je sélectionne en tenant compte des besoins inhérents à son espèce.
Il y a deux manières de faire : soit le détenteur est un grand fana de discothèques, de concerts du style métal, de films d'actions, etc. et dans ce cas il s'organise pour faire garder son chien-guide à l'abri de ces sur-stimulations sensorielles (a priori, nos chiens-guides n'ont pas été formés pour rester seuls, ils n'ont pas été habitués à l'être des heures durant d'où la nécessité de les faire garder si notre absence dure longtemps), soit le détenteur sélectionne ses activités en fonction de celles qui lui paraissent raisonnables de manière à ce que son chien ne soit pas soumis à un stress excessif.
C'est dire que l'anticipation est un facteur important pour tout détenteur de chien-guide. Il convient de bien nous renseigner avant de prendre part à des activités potentiellement bruyantes, rassemblant des foules afin de pouvoir déterminer si, en décidant d'y aller avec notre chien, nous l'exposerions à un stress excessif. Il est également prudent, en retenant nos places, de prévenir de notre intention de venir avec un chien-guide. La loi est de notre côté mais certains ne la connaissent pas (ou ne veulent pas la connaître). Ceci de manière à éviter d'être refoulé le moment venu.
La première activité à laquelle David et moi nous sommes rendus fut un concert en plein air, dans notre quartier : dans la cour de notre précieux marché de la ferme de Budé. Nous savions que nous pourrions repartir si cela s'avérait nécessaire.
Yuka parfaitement zen, lors de notre premier concert (le 24 avril 2015, soit presqu'un mois après son arrivée).
Après ce galop d'essai positif, j'ai décidé d'introduire peu à peu des pièces de théâtre, puis de tenter le cinéma.
Nous avons la chance en Suisse romande de pouvoir assister à des pièces de théâtre et des séances de cinéma audio-décrites. Cet article me donne l'occasion d'adresser mes remerciements à tous ceux qui nous offrent ce type de presation de qualité. J'en profite pour leur faire un peu de pub en mettant leur site en lien (cliquer sur leur logo).
Nous avons la chance en Suisse romande de pouvoir assister à des pièces de théâtre et des séances de cinéma audio-décrites. Cet article me donne l'occasion d'adresser mes remerciements à tous ceux qui nous offrent ce type de presation de qualité. J'en profite pour leur faire un peu de pub en mettant leur site en lien (cliquer sur leur logo).
regards neufs |
Je n'ai tenté le cinéma que très récemment avec Yuka, après avoir obtenu l'autorisation écrite de Pathé de me rendre dans toutes les salles de Suisse romande. J'avais un peu peur que le volume sonore au cinéma soit trop fort, mais j'ai tenté le coup avec un film qui me semblait idéal. Il faut dire que je connais bien ma Yuka maintenant, qui sait me communiquer ses besoins. Au pire, si elle s'agite dans un cinéma, nous ponvons quitter la salle ! Il s'agit de me faire confiance !
J'apprécie Roberto de Niro, et d'après la bande annonce de son dernier film, The Intern (le nouveau stagiaire), le film ne me paraissait pas bruyant. Ce fut un excellent choix. Il est plein d'humour, d'élégance, de sensibilité et tout en étant paisible ! Cela c'est très bien passé avec Yuka ».
Yuka au cinéma Rialto : elle est debout, devant moi qui suis assise (nous sommes dans le premier rang après le large couloir central qui divise la salle en deux) |
Avant d'avoir tenté le ciména, grande fan de théâtre, j'ai eu la chance d'assister à 4 pièces audio-décrites par Écoute-voir pour la première pièce :
le Chat du Rabbin d’après la bande dessinée de Joann Sfar, mise en scène Sarah Marcuse.
le Chat du Rabbin d’après la bande dessinée de Joann Sfar, mise en scène Sarah Marcuse.
- To be or not to be ou Nouilles froides à Pyongyang, un spectacle d'Eric Devanthéry; Théâtre de l'Orangerie.
- Münchhausen ? de Fabrice Melquiot, mise en scène de Joan Mompart;Théâtre Am Stram Gram
- Shake d'après La nuit de rois de William Shakespeare, mise en scène de Dan Jemmett; Théâtre de Carouge.
Le travail fourni est vraiment admirable.
Pour la première pièce, le seul bémol fut... le théâtre ! À proscrire pour quiconque mesure plus de 1.50 mètres. Du haut de mon 1m60, à la fin, j'avais mal partout faute de pouvoir adopter une posture normale oublier l'idée de poser vos jambes devant vous, vos genoux sont déjà en appui contre la rangée devant. Il m'est rapidement devenu impossible de me concentrer. Si j'avais su, je serais allé voir cette pièce également audio-décrite à Lausanne. Inutile de préciser que c'était physiquement impossible de faire entrer Yuka, c'est l'équipe d'Écoute-Voir qui a eu la gentillesse de me la garder.
Yuka a pu m'accompagner aux deux pièces suivantes, au théâtre de l'Orangerie puis à l'Am Stram Gram. Au théâtre de Carouge, ils m'ont informée que le neveu de notre audio-descripteur me garderait Yuka.
En quoi consiste le travail d'Écoute-Voir et Dire Pour Voir ?
Nous recevons déjà quelques informations par courriel, avant d'aller voir la pièce. Il y a un résumé de l'histoire, un descriptif des personnages, des information sur le décor et tout ce qui nous est utile de savoir pour pouvoir suivre l'intrigue.
Le jour J, avant la pièce proprement dite, nous avons la possibilité de faire une visite tactile du plateau. À ce moment-là nous recevons également des descriptions sur les costumes des personnages, le décor et les objets qui seront utilisés. Nous avons la possibilité de toucher ces éléments si nous le désirons.
Puis, avant de gagner nos places, nous recevons des récepteurs dotés d'écouteurs dans lequel les audio-descripteurs nous décriront ce qui se passe en temps réel. C'est un travail très fin puisqu'il s'agit pour eux de nous expliquer en live ce qui se passe, tout en glissant ces explications au moment opportun pour éviter de masquer le dialogue des acteurs.
Inutile de préciser que les audio-descripteurs doivent avoir vu la pièce avant, et qu'ils passent de nombreuses heures avant le spectacle pour s'entraîner à respecter le timing : savoir ce qu'ils nous diront, de combien de temps ils disposent dans les silences pour glisser les commentaires et nous rendre l'ensemble intelligible.
Ils pré-enregistrent un prologue qui tourne en boucle dans les récepteurs avant le début de la pièce.
Ignorant que la visite tactile ne se cantonait pas à nous permettre de toucher les éléments du décor, je ne m'y étais pas inscrite pour les deux premières pièces.
C'est en répondant au questionnaire de Dire Pour Voir qui souhaitait recevoir un feed-back au sujet de leurs prestations pour la pièce joyeusement déjantée To be or not to be ou Nouilles froides à Pyongyang, - nous avons tous accepté d'y prendre part et de donner connaissance de nos réponses aux autres participants - que j'ai réalisé, en découvrant les expériences de chacun, l'utilité de cette visite de plateau. Plusieurs avaient répondu qu'ils n'auraient pas pu suivre s'il n'avaient pas reçu les explications scéniques données à ce moment-là.
Je me suis donc inscrite pour les prochaines visites de plateau et je ne l'ai pas regretté !
Je suis vraiment très reconnaissante de la chance qui nous est offerte d'assister à des pièces de théâtre dans ces conditions optimales et de la qualité d'accueil de ces professionnels qui sont prêt à nous aider de mulitples façon (chercher un participant se déplaçant seul à un arrêt de bus, garder Yuka durant la représentation, etc.
Qu'ils soient remerciés pour tout ce qu'ils font pour nous !
- Münchhausen ? de Fabrice Melquiot, mise en scène de Joan Mompart;Théâtre Am Stram Gram
- Shake d'après La nuit de rois de William Shakespeare, mise en scène de Dan Jemmett; Théâtre de Carouge.
Le travail fourni est vraiment admirable.
Pour la première pièce, le seul bémol fut... le théâtre ! À proscrire pour quiconque mesure plus de 1.50 mètres. Du haut de mon 1m60, à la fin, j'avais mal partout faute de pouvoir adopter une posture normale oublier l'idée de poser vos jambes devant vous, vos genoux sont déjà en appui contre la rangée devant. Il m'est rapidement devenu impossible de me concentrer. Si j'avais su, je serais allé voir cette pièce également audio-décrite à Lausanne. Inutile de préciser que c'était physiquement impossible de faire entrer Yuka, c'est l'équipe d'Écoute-Voir qui a eu la gentillesse de me la garder.
Yuka a pu m'accompagner aux deux pièces suivantes, au théâtre de l'Orangerie puis à l'Am Stram Gram. Au théâtre de Carouge, ils m'ont informée que le neveu de notre audio-descripteur me garderait Yuka.
En quoi consiste le travail d'Écoute-Voir et Dire Pour Voir ?
Nous recevons déjà quelques informations par courriel, avant d'aller voir la pièce. Il y a un résumé de l'histoire, un descriptif des personnages, des information sur le décor et tout ce qui nous est utile de savoir pour pouvoir suivre l'intrigue.
Le jour J, avant la pièce proprement dite, nous avons la possibilité de faire une visite tactile du plateau. À ce moment-là nous recevons également des descriptions sur les costumes des personnages, le décor et les objets qui seront utilisés. Nous avons la possibilité de toucher ces éléments si nous le désirons.
Puis, avant de gagner nos places, nous recevons des récepteurs dotés d'écouteurs dans lequel les audio-descripteurs nous décriront ce qui se passe en temps réel. C'est un travail très fin puisqu'il s'agit pour eux de nous expliquer en live ce qui se passe, tout en glissant ces explications au moment opportun pour éviter de masquer le dialogue des acteurs.
Inutile de préciser que les audio-descripteurs doivent avoir vu la pièce avant, et qu'ils passent de nombreuses heures avant le spectacle pour s'entraîner à respecter le timing : savoir ce qu'ils nous diront, de combien de temps ils disposent dans les silences pour glisser les commentaires et nous rendre l'ensemble intelligible.
Ils pré-enregistrent un prologue qui tourne en boucle dans les récepteurs avant le début de la pièce.
Ignorant que la visite tactile ne se cantonait pas à nous permettre de toucher les éléments du décor, je ne m'y étais pas inscrite pour les deux premières pièces.
C'est en répondant au questionnaire de Dire Pour Voir qui souhaitait recevoir un feed-back au sujet de leurs prestations pour la pièce joyeusement déjantée To be or not to be ou Nouilles froides à Pyongyang, - nous avons tous accepté d'y prendre part et de donner connaissance de nos réponses aux autres participants - que j'ai réalisé, en découvrant les expériences de chacun, l'utilité de cette visite de plateau. Plusieurs avaient répondu qu'ils n'auraient pas pu suivre s'il n'avaient pas reçu les explications scéniques données à ce moment-là.
Je me suis donc inscrite pour les prochaines visites de plateau et je ne l'ai pas regretté !
Je suis vraiment très reconnaissante de la chance qui nous est offerte d'assister à des pièces de théâtre dans ces conditions optimales et de la qualité d'accueil de ces professionnels qui sont prêt à nous aider de mulitples façon (chercher un participant se déplaçant seul à un arrêt de bus, garder Yuka durant la représentation, etc.
Qu'ils soient remerciés pour tout ce qu'ils font pour nous !
Yuka & Talaria 💞 Merci de votre visite. N'hésitez pas à liker, à partager, à commenter. Votre avis m'intéresse ! À bientôt pour des prochaines aventures 🐾👣 |
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