Ce blog évolue. Des aventures de Yuka, il se fera bientôt l’écho des pérégrinations de Yuka et de Ki

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Savez-vous pourquoi il ne faut jamais distraire un chien-guide au travail ? Nous allons bientôt vous expliquer pourquoi…et ajouter une photo-description. Illustration faite par Chloé Roten, étudiante au Ceruleum, à Lausanne. Son Instagram : @chloe.illustree

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Les aventures d'un chien-guide retraité et de son successeur - Die Abenteuer eines pensionierten Blindenführhundes und seines Nachfolgers

Ouaf salut les humains, c'est Yuka !  Wuff hallo Leute, hier ist Yuka! (Die deutsche Version findet ihr am Ende des Artikels).  Cela fe...

jeudi 22 avril 2021

La grammaire inclusive à l'épreuve d'une synthèse vocale

Merci à l'Odieux Connard pour son article L’ÉCRITURE PAS TRÈS INCLUSIVE (cliquer) d'où provient cette illustration de la célèbre gravure représentant une soirée à Nuit Debout. Photodescrition (ce que j'arrive à voir) : Trois hommes sont en arrière plan, un autre s'affale sur celui du milieu. Couché devant eux, un homme qui semble tenir une épée. L'homme de droite dit : «La·es ami·e·s vous pouvez être fie·è·r·e·s de vous...». Celui de droite répond : «HO NON, MAURICE FAIT UN AVC !» Dessous, c'est écrit Non, c'est de l'inclusif.


Chers lecteurs, 

Dans cet article, je suis sortie du domaine des chiens-guides pour aborder un autre problème d'accessibilité que rencontrent les déficients visuels qui ne peuvent pas lire «en noir» (expression utilisée par les DV pour désigner la lecture et l'écriture des «voyants»).

Mise en situation

Je m'adresse ici plus spécifiquement aux adeptes de la grammaire prétendument inclusive. Je vous propose un défi : une fois que vous aurez déclenché la vidéo ci-dessous, vous voudrez bien fermer les yeux et vivre, durant quelques minutes, la situation d'une personne aveugle qui prend connaissance d'une lettre, via sa synthèse vocale, étant précisé que je n'ai rien inventé : il s'agit du début d'une circulaire qui a réellement été envoyée par mon Alma mater, – l'Université de Genève pour ne pas la nommer –, à ses étudiants durant la première vague du covid-19 :