Dans mon ancien article de cette rubrique, Yuka diplômée ! j’annonçais, non sans fierté, que ma Yuka avait, le 13 mars 2015, brillamment réussi son examen et était désormais promue au titre de chienne-guide par l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS).
Avant de me l'emmener 17 jours plus tard Stéphanie, sa formatrice (mon instructrice), l’amenait en visite dans sa famille de parrainage, pour que chacun de ses membres puisse voir le merveilleux ange à 4 pattes que le chiot qu’ils avait élevé était devenu.
En quoi consiste ce fameux examen ? C’est sur le site d’une autre école suisse, celle d'Allschwil, dont voici les références, que j’ai trouvé les informations qui vont suivre »
Pour voir comment se déroule l'examen de fin de formation, tel que l'a subi Yuka le 13 mars, c'est ici »
En fait, comme il est loisible de le constater en visionnant la vidéo audio-décrite ci-dessous, notre «aspirant» chien-guide a appris à se comporter peu ou prou comme le ferait une personne qui maîtriserait la technique de guidage pour fluidifier le parcours d'un déficient visuel.
Dans les deux cas c'est le guide, humain ou canin, qui se place devant la personne guidée. Ce qui est logique puisque c'est celui qui voit qui peut prévenir les obstacles et savoir que faire pour les éviter. L'humain pourrait indiquer l'obstacle verbalement. Mais cela impliquerait d'interrompre une éventuelle discussion en cours pour décrire ce qui se passe. Maîtriser cette technique permet de continuer la conversation et néamoins de donner les informations nécessaires à la personne guidée pour avancer sans être surprise par les obstacles rencontrés. ll suffit de s'arrêter pour rendre attentif sur un obstacle, puis de poursuivre la route. La personne guidée ne sera pas surprise, s'arrêtera et sentira ce qui se passe. Que le bras du guide monte et la personne guidée s'attendra à ce qu'il y ait une ou plusieurs marches à escalader.
Le chien fait exactement pareil ! En réponse à son comportement, nous allons explorer avec notre canne1 pour découvrir ce que le chien veut nous indiquer, puis nous lui donnerons l'ordre de poursuivre.
Si un chemin est suffisamment large et qu'il y a un obstacle à contourner, le chien va tout simplement s'en élgoiner suffisamment pour que son compagon bipède puisse également passer avec lui. Si le trottoir devient très étroit, alors il va s'arrêter, attendre que nous ayons découvert l'obtacle latéral, et nous saurons que nous avons peu de place derrière lui pour avancer.
Le chien est à ce point intelligent qu'il est capable de se décentrer pour nous faire remarquer ce qui ne constitue un obstacle que pour nous. Si lui peut passer sous une barrière horizontale comme dans une chicane, nous nous heurterions à elle si nous allions tout droit. Ce que nous aurions de la peine à repérer avec notre canne blanche de détection - dont la taille, jusqu'à mi-thorax, représentant environ 1½ pas devant nous -), lui va s'arrêter et nous aider à la contourner. Voici Yuka à l'œuvre.
Ma Yuka, en réussissant son examen à l'instar de Xoana dont vous avez pu lire le compte-rendu d'examen, a montré qu'elle possède toutes les aptitudes nécessaires au guidage.
Elle obéit bien à la trantaine de signaux auditifs qui lui sont adressés, se concentre sur son chemin lorsqu'elle est au harnais sans se laisser disperser par les odeurs, chercher à manger - le gros défaut du labrador - évite de prêter attention aux autres chiens - ou, faut-il le dire, aux humains qui n'ont pas tout à fait compris qu'en distrayant un chien-guide, l'appelant vers eux, ils nous obligent à redoubler d'effort pour nous déplacer...
Il serait naïf de croire qu'il suffit de bien apprendre son vocabulaire par cœur et de prononer les signaux auditifs à haute voix pour que notre chien s'exécute dès son arrivée chez nous. Oui, il a appris à obéir et le fait... avec les personnes auxquelles il s'est attaché ! D'abord aux membres de sa famille de parrainage, puis, pour ce qui concerne le guidage prorement dit à son formateur/sa formatrice. Donc à Stéphanie dans le cas de Yuka.
Un cours intensif de 12 jours n'est vraiment pas de trop pour permettre au détenteur de faire connaissance avec son chien-guide, d'apprendre à en prendre soin, de l'apprivoiser et ... de lui demander de reproduire avec nous ce qu'il faisait avec celles et ceux qui se sont occupés de lui auparavant. Ce cours d'introduction sera précisément l'objet de mon prochain article.
1Je sais que d'autres écoles de chien-guide, notamment en France, n'ont pas recours à la canne de signalement ou d'appui. Nous avons la liberté de ne pas l'utiliser, bien sûr, mais elle nous est recommandée dans mon école. Personnellement la canne est aidante pour moi).
Avant de me l'emmener 17 jours plus tard Stéphanie, sa formatrice (mon instructrice), l’amenait en visite dans sa famille de parrainage, pour que chacun de ses membres puisse voir le merveilleux ange à 4 pattes que le chiot qu’ils avait élevé était devenu.
En quoi consiste ce fameux examen ? C’est sur le site d’une autre école suisse, celle d'Allschwil, dont voici les références, que j’ai trouvé les informations qui vont suivre »
Pour voir comment se déroule l'examen de fin de formation, tel que l'a subi Yuka le 13 mars, c'est ici »
En fait, comme il est loisible de le constater en visionnant la vidéo audio-décrite ci-dessous, notre «aspirant» chien-guide a appris à se comporter peu ou prou comme le ferait une personne qui maîtriserait la technique de guidage pour fluidifier le parcours d'un déficient visuel.
Dans les deux cas c'est le guide, humain ou canin, qui se place devant la personne guidée. Ce qui est logique puisque c'est celui qui voit qui peut prévenir les obstacles et savoir que faire pour les éviter. L'humain pourrait indiquer l'obstacle verbalement. Mais cela impliquerait d'interrompre une éventuelle discussion en cours pour décrire ce qui se passe. Maîtriser cette technique permet de continuer la conversation et néamoins de donner les informations nécessaires à la personne guidée pour avancer sans être surprise par les obstacles rencontrés. ll suffit de s'arrêter pour rendre attentif sur un obstacle, puis de poursuivre la route. La personne guidée ne sera pas surprise, s'arrêtera et sentira ce qui se passe. Que le bras du guide monte et la personne guidée s'attendra à ce qu'il y ait une ou plusieurs marches à escalader.
Le chien fait exactement pareil ! En réponse à son comportement, nous allons explorer avec notre canne1 pour découvrir ce que le chien veut nous indiquer, puis nous lui donnerons l'ordre de poursuivre.
Si un chemin est suffisamment large et qu'il y a un obstacle à contourner, le chien va tout simplement s'en élgoiner suffisamment pour que son compagon bipède puisse également passer avec lui. Si le trottoir devient très étroit, alors il va s'arrêter, attendre que nous ayons découvert l'obtacle latéral, et nous saurons que nous avons peu de place derrière lui pour avancer.
Le chien est à ce point intelligent qu'il est capable de se décentrer pour nous faire remarquer ce qui ne constitue un obstacle que pour nous. Si lui peut passer sous une barrière horizontale comme dans une chicane, nous nous heurterions à elle si nous allions tout droit. Ce que nous aurions de la peine à repérer avec notre canne blanche de détection - dont la taille, jusqu'à mi-thorax, représentant environ 1½ pas devant nous -), lui va s'arrêter et nous aider à la contourner. Voici Yuka à l'œuvre.
Nous arrivons devant une chicane à deux arceaux disposés en S en début d'un chemin piétonnier. |
Yuka contourne la première barrière pour que nous puissions nous faufiler entre cette dernière et la suivante en quinconce. |
Arrivées au bout, je la félicite, elle l'a bien mérité ! |
Ma Yuka, en réussissant son examen à l'instar de Xoana dont vous avez pu lire le compte-rendu d'examen, a montré qu'elle possède toutes les aptitudes nécessaires au guidage.
Elle obéit bien à la trantaine de signaux auditifs qui lui sont adressés, se concentre sur son chemin lorsqu'elle est au harnais sans se laisser disperser par les odeurs, chercher à manger - le gros défaut du labrador - évite de prêter attention aux autres chiens - ou, faut-il le dire, aux humains qui n'ont pas tout à fait compris qu'en distrayant un chien-guide, l'appelant vers eux, ils nous obligent à redoubler d'effort pour nous déplacer...
Il serait naïf de croire qu'il suffit de bien apprendre son vocabulaire par cœur et de prononer les signaux auditifs à haute voix pour que notre chien s'exécute dès son arrivée chez nous. Oui, il a appris à obéir et le fait... avec les personnes auxquelles il s'est attaché ! D'abord aux membres de sa famille de parrainage, puis, pour ce qui concerne le guidage prorement dit à son formateur/sa formatrice. Donc à Stéphanie dans le cas de Yuka.
Un cours intensif de 12 jours n'est vraiment pas de trop pour permettre au détenteur de faire connaissance avec son chien-guide, d'apprendre à en prendre soin, de l'apprivoiser et ... de lui demander de reproduire avec nous ce qu'il faisait avec celles et ceux qui se sont occupés de lui auparavant. Ce cours d'introduction sera précisément l'objet de mon prochain article.
1Je sais que d'autres écoles de chien-guide, notamment en France, n'ont pas recours à la canne de signalement ou d'appui. Nous avons la liberté de ne pas l'utiliser, bien sûr, mais elle nous est recommandée dans mon école. Personnellement la canne est aidante pour moi).
Yuka & Talaria 💞 Merci de votre visite. N'hésitez pas à liker, à partager, à commenter. Votre avis m'intéresse ! À bientôt pour des prochaines aventures 🐾👣 |
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