Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères,
Il n'y a pas que les enseignants qui ont des motifs de se réjouir à la perspective de partir en vacances, au point de vouloir chanter urbi et orbi «libérée des livrets» (cliquer) !
Ma Talaria s'est bien bidonnée en visionnant cette parodie.
Du coup, j'ai pensé que nous aussi, les chiens qui exerçons une profession, avons de bonnes raisons de célébrer nos vacances ! Ni une ni deux, en attendant notre avion en partance de Rome pour aller à Fregene, dans la perspective de nous rendre à la BauBeach (OuafPlage), j'ai laissé éclater ma joie comme il se doit.
Me voici donc à l'aéroport, couchée sur le dos, jouant avec mes 4 pattes en l'air, remuant la queue, au bout de la laisse. Je porte ma chabraque de l'école avec le harnais qui a une attache sur le dos dans laquelle la boucle de la ceinture de sécurité fournie par easyJet sera insérée. Bien sûr, les gens au tour se sont mis à se marrer.
Bref, cette année, je suis gâtée, j'ai eu droit, à deux reprises, à des vacances d'une semaine à Baubeach. La première fois en début juin et la deuxième fois début septembre.
Je me suis éclatée les amis ! La preuve dans ce film ! Comme vous le verrez, le drill a bien fonctionné, au lieu de manger des trucs dans le sable, de courir partout, je nage vers Talaria. On ne l'entend plus m'appeler sans cesse avec des «piede» comme à Massilia pour éviter que j'aille embêter des deux pattes qui sont moins sociables que moi. Je vais spontanément nager vers elle, fais des aller-retour dans l'eau, sans revenir sur le sable manger des trucs dégueux, je nage autour d'elle. C'est génial !
Elle m'a mis un gilet fabriqué en Allemagne, dans une étoffe légère spécial été de couleur orange fluo, comprenant un grand médaillon bien contrasté avec, dessiné en blanc sur fond bleu foncé, un chien-guide et une inscription internationale : «guide dog». Gilet surmonté d'un harnais souple ergonomique qui ne bloque pas les épaules (il passe entre les pattes avant) de couleur vert pomme. Ainsi on peut bien me voir si je suis lâchée. Les deux reflètent bien la lumière. Quand je suis libre, il faut qu'on me voie (c'est important pour Talaria, bien sûr, ça l'aide à me situer en plus de la clochette) et pour que les autres fassent attention à moi, par exemple quand ils entrent ou sortent avec un copain dans un parca pour chiens clôturé. Ceux qui ne me connaissent pas au Parca Saconnex savent en principe – s'ils ont un cerveau (vous serez surpris) – qu'il doivent faire attention de ne pas me laisser sortir.
Aussi, si je décide de lui faire un blagounette et ne reviens pas quand elle m'appelle (ça arrive de moins en moins, sur environ 150 heures de liberté à BauBeach, j'ai fait le coup deux fois : un à chacun des séjours de juin et de septembre) les gens qui voient ma Talaria appelant de manière soutenue «Yuka, piede (...) aiuto ! ho bisogno della mia cane guida» comprennent qu'elle a besoin d'aide et savent identifier qui est la noiraude farceuse qui fait la sourde oreille. Ces deux fois là, ils ont attrapé ma poignée et m'ont ramenée. Il faut dire que la deuxième fois, ce n'était pas vraiment de ma faute. J'ai été poursuivie par un labrador blanc, amoureux transi, qui ne me lâchait plus. J'ai eu beau lui demander d'arrêter, il n'écoutait rien. Je me suis barrée un peu loin sur la plage, et c'est le propriétaire du labrador amoroso qui m'a ramenée.
Comme toujours, j'ai eu mon photographe particulier à qui j'ai envie d'adresser un message.
Allé les amis, je vous quitte. J'ai promenade avec Talaria.
Il n'y a pas que les enseignants qui ont des motifs de se réjouir à la perspective de partir en vacances, au point de vouloir chanter urbi et orbi «libérée des livrets» (cliquer) !
Ma Talaria s'est bien bidonnée en visionnant cette parodie.
Du coup, j'ai pensé que nous aussi, les chiens qui exerçons une profession, avons de bonnes raisons de célébrer nos vacances ! Ni une ni deux, en attendant notre avion en partance de Rome pour aller à Fregene, dans la perspective de nous rendre à la BauBeach (OuafPlage), j'ai laissé éclater ma joie comme il se doit.
Me voici donc à l'aéroport, couchée sur le dos, jouant avec mes 4 pattes en l'air, remuant la queue, au bout de la laisse. Je porte ma chabraque de l'école avec le harnais qui a une attache sur le dos dans laquelle la boucle de la ceinture de sécurité fournie par easyJet sera insérée. Bien sûr, les gens au tour se sont mis à se marrer.
J'ai eu envie de chanter moi aussi : libérée du harnais 😜
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Je suis couchée de long de la paroi avant du premier rang dans l'avion easyJet, entre Talaria t David qu'on ne voit pas. |
Bref, cette année, je suis gâtée, j'ai eu droit, à deux reprises, à des vacances d'une semaine à Baubeach. La première fois en début juin et la deuxième fois début septembre.
Je me suis éclatée les amis ! La preuve dans ce film ! Comme vous le verrez, le drill a bien fonctionné, au lieu de manger des trucs dans le sable, de courir partout, je nage vers Talaria. On ne l'entend plus m'appeler sans cesse avec des «piede» comme à Massilia pour éviter que j'aille embêter des deux pattes qui sont moins sociables que moi. Je vais spontanément nager vers elle, fais des aller-retour dans l'eau, sans revenir sur le sable manger des trucs dégueux, je nage autour d'elle. C'est génial !
Elle m'a mis un gilet fabriqué en Allemagne, dans une étoffe légère spécial été de couleur orange fluo, comprenant un grand médaillon bien contrasté avec, dessiné en blanc sur fond bleu foncé, un chien-guide et une inscription internationale : «guide dog». Gilet surmonté d'un harnais souple ergonomique qui ne bloque pas les épaules (il passe entre les pattes avant) de couleur vert pomme. Ainsi on peut bien me voir si je suis lâchée. Les deux reflètent bien la lumière. Quand je suis libre, il faut qu'on me voie (c'est important pour Talaria, bien sûr, ça l'aide à me situer en plus de la clochette) et pour que les autres fassent attention à moi, par exemple quand ils entrent ou sortent avec un copain dans un parca pour chiens clôturé. Ceux qui ne me connaissent pas au Parca Saconnex savent en principe – s'ils ont un cerveau (vous serez surpris) – qu'il doivent faire attention de ne pas me laisser sortir.
Aussi, si je décide de lui faire un blagounette et ne reviens pas quand elle m'appelle (ça arrive de moins en moins, sur environ 150 heures de liberté à BauBeach, j'ai fait le coup deux fois : un à chacun des séjours de juin et de septembre) les gens qui voient ma Talaria appelant de manière soutenue «Yuka, piede (...) aiuto ! ho bisogno della mia cane guida» comprennent qu'elle a besoin d'aide et savent identifier qui est la noiraude farceuse qui fait la sourde oreille. Ces deux fois là, ils ont attrapé ma poignée et m'ont ramenée. Il faut dire que la deuxième fois, ce n'était pas vraiment de ma faute. J'ai été poursuivie par un labrador blanc, amoureux transi, qui ne me lâchait plus. J'ai eu beau lui demander d'arrêter, il n'écoutait rien. Je me suis barrée un peu loin sur la plage, et c'est le propriétaire du labrador amoroso qui m'a ramenée.
Allé les amis, je vous quitte. J'ai promenade avec Talaria.
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